L'ostéopathie est une méthode thérapeutique manuelle qui s'emploie à déterminer
et à traiter les troubles fonctionnels pouvant affecter l'ensemble des structures du corps humain.
Spécialiste de l'anatomie et de la physiologie du corps humain, l'Ostéopathe voit le corps
dans sa globalité dans le respect de la philosophie ostéopathique. L'ostéopathe est un
thérapeute de première intention, il n'y à donc pas besoin de prescription médicales.
Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut
entrainer un déséquilibre de l'état de santé.
Andrew Taylor Still
C’est le 2 juin 1874 que Andrew Taylor Sil pose véritablement les bases de l’ostéopathie, résultats de l’intégration de plusieurs principes fondamentaux qu’il a puises dans de nombreux courants philosophiques, spirituels et médicaux, comme la phrénologie (connaitre ses facultés et inclinations en inspectant les bosses du crâne), le mesmérisme (magnétisme animal), le reboutement, l’évolutionnisme et le spiritualisme.
L’ostéopathie est née, elle ne porte pas encore son nom qui ne viendra à l’esprit de Still que vers les années 1885 environ, mais elle est devenue une entité cohérente. Ce n’est que quelques années plus tard, en 1892, que le « Vieux Docteur » fonde le premier collège d’ostéopathie, l’American School of Osteopathy (ASO), à Kirksville dans le Missouri.
La première promotion compte 26 élèves et les locaux se limitent à une unique pièce. Still assure lui-même une grande partie de l’enseignement, qui comportait de l’anatomie et de la pratique, les étudiants étant tenus d’assister aux traitements qu’il donnait dans la clinique.
American School of Osteopathy
Les études duraient 2 termes d’environ 6 mois, celle de médecine, dans beaucoup d’états aux USA, étaient inférieures à ce que proposait Still en ostéopathie, les étudiants n’étaient pas tenus d’assister aux cours de dissections.
En 1870, quand une demande a été faite pour que les écoles de médecines mettent en place un examen écrit, le Principal d’une d’entre-elles répondit : « Les examens écrits sont impossibles dans les écoles de médecine, la majorité des étudiants ne sachant pas écrire » (C.Trowbridge 1899).On comprendra aisément ce qui poussa Still à se tourner vers une autre forme de traitement…
John Martin Littlejohn
John Martin LITLLEJOHN a lui aussi joue un rôle prépondérant dans le développement de l’enseignement. Ecossais, i n’a que 33 ans quand il s’installe à Kirksville avec ses deux frères, et intègre l’ASO. Nous somme en 1898. Très vite, il fera partie du conseil d’administration de l’école, ses connaissances médicales lui font enseigner la physiologie. Litllejohn ira dans le sens de la pensée de Still, mais sa culture médicale européenne plus poussée l’incitera à aller plus loin dans le concept ostéopathique, et à rapidement instaurer 4 année d’études à l’ASO ce qui d »plaira fortement à Sill.
En 1898, Litllejohn fait acquérir à l’école le premier appareil à rayons X des USA, Still là encore sera très mécontent. Il munira également le collège d’un hôpital chirurgical. On constate qu’avec l’arrivée de l’écossais l’ostéopathie se médicalise. Ne peut-on y voir les prémices de la situation américaine actuelle ? Il semblerait qu’il y est déjà ici une scission entre ostéopathie et médecine ostéopathique, d’autant qu’à cette époque, pour pratiquer, il était nécessaire d’obtenir une licence d’Etat, le Missouri, qui avait légalisé l’ostéopathie en 1897, était disposé à reconnaitre l’ASO à condition que son curriculum soit médical. Litllejohn et Smith, un chirurgien écossais qui enseignait l’anatomie aux cotes de Still, changèrent le curriculum, ce qui mécontenta particulièrement le vieux Docteur.
Litllejohn, son frère et Smith étaient favorable à un diplôme en médecine et ostéopathie. « La chirurgie doit devenir ostéopathique afin d’éliminer la chirurgie boucherie, car il y a une grande tendance en ces temps modernes, et particulièrement aux Usa, à se précipiter sur la chirurgie et à la considérer comme le grand remède à un bon nombre de problème, alors que dans beaucoup de cas, un simple traitement ostéopathique peut remédier à ces désordres » Litllejohn
Pour toutes ces raisons et d’autres encore, Still et Litllejohn s’éloignent jusqu’à une véritable rupture. Les trois frères démissionnent de l’ASO et quittent Kirksville en 1900 pour s’installer à Chicago, ou ils fondent l’American Collège of Osteopathy Médecine and Surgery. Les études se font en 2 ans jusqu’en 1904, puis en 1905 s’y étalent sur 3 années plus une année post-graduée. L’ostéopathie commence à prendre de l’ampleur et à coloniser les autres états américains. L’ASO ne restera pas longtemps la seul école d’ostéopathie car à partir de 1896, d’autres collèges s’ouvrirent dans le pays qui en compta jusqu’à trente-sept. « Beaucoup d’entre eux étaient des institutions privées créées uniquement pour le profit. Certains n’étaient rien d’autre que des cours par correspondance ou des « boite à diplômes ». » (Warner, 1993). Pour réaliser l’importance de ces faits, il faut raisonner par comparaison.
Il a fallu à Still 18 ans, entre la naissance du concept en 1874 et l’ouverture de l’ASO en 1892, 18 années pendant lesquelles il n’a eu cessent de pratiquer, réfléchir et développer l’ostéopathie. Les premières promotions de praticiens issues de l’ASO, ceux qui ouvrirent par la suite d’autres écoles de formations, n’ont eu que quelques années pour intégrer plus que des techniques mais tout un concept, une philosophie, avant d’enseigner à leur tour. La transmission ne pouvait être d’aussi bonne qualité. Ils causèrent beaucoup de tort à la profession, ce qui différa longtemps une possible reconnaissance.
C’est pour tenter d’améliorer la situation que, sous l’influence des trois frères Litllejohn, fut fondé en 1898 l’Associated Collèges of Ostéopathy (ACO) dans le but d’établir des standards applicables à tous les collèges d’ostéopathie. Toutes ces améliorations que Litllejohn à amenées à l’ostéopathie venaient de l’intention de faire de cet art une véritable science et médecine officiellement reconnue. Mais Still ne voyait pas les choses sous le même angle. Il croyait bien sûr tout autant que Litllejohn en la véracité de son concept, mais pour lui, plus on ajoutait de la matière à la « famille ostéopathie », plus d’ostéopathie devait en sortir. Still était-il également sociologue pour avoir su deviner des années plus tôt ce qui allait se passer ? Etait-il conservateur ou visionnaire ?
L’ostéopathie se développe donc aux USA et s’immisce doucement dans les esprits européens, puisqu’à partir de 199, Litllejohn reprend contact avec l’Angleterre et s’y rend à plusieurs reprises. Il donnera même cette année-là une conférence sur l’ostéopathie devant l’Académie des Sciences. En 1903 il revient en Europe, visite des hôpitaux en France et en Allemagne et il rencontre les premiers ostéopathes établis en Angleterre. Les Docteur Horn et Walker, avec qui il évoque déjà la création d’une éventuelle école anglaise.
En 1910, après une enquête minutieuse portant sur tous les collèges d’enseignement médical du Canada et des Etats-Unis, Abraham Flexner publia un rapport révélant ce qu’était l’instruction médicale de l’époque. Il considéra deux groupes, l’un dit sectaire, dans lequel il rangea les collèges ostéopathiques, homéopathiques, éclectiques. Ce rapport agit sur les ostéopathes comme un électrochoc. A partir de ce moment, la reconnaissance politique devint leur objectif prioritaire et canalisa toute leur énergie et leurs ressources financières, au détriment du développement ultérieur de leur philosophie et de leur technique.
Aux USA, la reconnaissance de l’ostéopathie s’est effectuée en deux temps ; la législation, puis la reconnaissance médicale ; et ne fut pas chose aisée. En 1896, le Vermont fut le premier état à la légaliser. Mais il faudra attendre les années trente pour que la pratique de l’ostéopathie soit légalisée sur l’ensemble du territoire américain. Dans un second temps, et malgré l’opposition farouche de l’American Médical Association (AMA), les ostéopathes (DO), obtiendront un statut équivalent à celui des médecins (MD). La législation médicale de l’ostéopathie ne sera effective sur le territoire américain qu’en 1974. Depuis cette date, les DO jouissent des mêmes prérogatives médicales que les MD.
Une fois la reconnaissance médicale acquise, les collèges d’ostéopathie n’ont eu de cesse d’améliorer la qualité de leur enseignement afin de rivaliser avec les collèges d’enseignement de médecine classique.
L’arrivée de l’ostéopathie en Grande-Bretagne et son développement dans le reste de l’Europe :
Mais aux Usa, Litllejohn est critiqué, rejeté, il se sent incompris et malade, et en 1913, il quitte définitivement l’Amérique pour s’établir en Grande-Bretagne. Dès son arrivée, il s’installe à Londres où il exerce l’ostéopathie. Avec les praticiens installés avant lui, qu’il connait déjà, il va réaliser ce qu’il désire depuis longtemps, la création d’une école d’ostéopathie en Angleterre.
Pour ce faire, il prend contact avec la BOA ; British Ostéopathic Association, première structure créée en Grande-Bretagne en 1911 par des diplômés des USA sur le modelé de l’AOA. En 1914, la BOA tente de se faire enregistrer comme société scientifique mais se heurte au refus du conseil général de la médecine.
Litllejohn en examens à la BSO
Puis vint la première guerre mondiale, la création de l’école sera encore repoussée, c’est finalement en 1917 que Litllejohn, avec l’aide financière de Horn, fonde la première école d’ostéopathie hors du territoire américain, la BSO (British School of Osteopathy). Il semble que la création de la BSO n’ait pas soulevé un grand enthousiasme de la part des ostéopathes diplômés aux USA, et d’emblée, les relations entre Litllejohn et ces derniers ont été des plus distantes. A tel point que pendant deux ou trois ans, Litllejohn fut le seul enseignant de l’école. Il reçut ensuite l’aide de praticiens venus des Etats-Unis et qui intégrèrent peu à peu la BSO.
La structuration de l’école se fit dans la difficulté et pris énormément de temps, pour preuve la date du premier diplôme officiel en 1924 attribué à Miss Elsie Wynter Waering.
Jusqu’en 1924 donc, tous les diplômés britanniques étaient issus des écoles américaines, et se regroupaient au sein de la BOA. Celle-ci coopéra encore quelques temps avec la BSO, ses membres faisant entre autre partie du jury d’examens, mais les tensions ne faisant qu’augmenter, la rupture est effective en 1930. La BOA se dissocie des anglais, ne reconnaissant que les diplômes américains. Cet épisode sera préjudiciable à la demande de reconnaissance de l’ostéopathie en Grande-Bretagne. Une première demande est introduite en 1926 puis une autre en 1930. Toutes deux furent rejetées, mais les ostéopathes anglais bénéficiaient quand même de la « Common Law » : Loi Commune, qui leur permettaient d’exercer sans être inquiètes puisque d’après la loi ce qui n’est pas officiellement interdit ne peut être poursuivi devant la justice.
Finalement le projet d’agrément viendra devant le parlement en 1935 et sera rejeté. A cela plusieurs raisons : la division de l’ostéopathie avec la création de trois associations ayant des points de vue divergents, et le fait que la loi ait été préparée par un seul homme, sans consultation à la BSO. C’est à Litllejohn qu’il incombe de défendre le projet, mais le jour de la discussion il s’enferme dans le silence, indigné par l’attitude des gens. Silence qui sera préjudiciable à l’avenir de l’ostéopathie puisqu’il va falloir attendre 1993 pour voir se réaliser ce que Litllejohn avait toujours espéré, la reconnaissance officielle de l’ostéopathie.
La situation de la profession quand les négociations pour la formation d’un registre débutèrent était problématique. La majorité des ostéopathes étaient organisée en trois structures professionnelles, chacune ayant leurs caractéristiques concernant les adhésions. Il y avait la BOA dont les membres étaient diplômés des Usa, Incorporated Assiciation of Osteopaths dont les membres étaient diplômés de la BSO et The National Society of Osteopaths dont les membres tenaient leur diplôme d’autres établissements, qui depuis n’existent plus, ou avaient acquis leur compétence par le biais d’un apprentissage oral.
Après de longue discussions entre les représentants de ces différents organisations, la constitution du registre a été acceptée et 1936 vit la création du Général Council and Register of Osteopaths, GCRO. Au départ celui-ci n’admettait que les ostéopathes formés aux USA mais après discussions et amendements, les diplômés de la BSO furent admis au registre. Lun des objectifs principaux du registre étant de superviser et d’élever les valeurs éducatives de l’ostéopathie, une première tâche du GCRO fût une enquête sur la BSO. Apres avoir vérifié les cursus et l’administration de l’école, la BSO. S’est vue demandée de faire certains changements dans le but d’élever son niveau d’éducation. Une fois ces modifications effectuées, la BSO fût officiellement approuvée. Puis l’école changea successivement d’adresses, en s’agrandissant notablement, jusqu’en 1939, ou la guerre, une fois encore, interrompra les activités de la BSO. Deux courants commencent à se dessiner, l’un médical, l’autre naturopathie avec le British Collège of Naturopathy, BCN.
John Wernham, élève de Litllejohn, ouvre en 1949, The Maidstone Osteopathic Clinic, MOC qui passa par différentes appellations telles que l’Osteopathic Institute of Applied Technics, et l’Institute of Classical osteopathy, entre autres. De nombreuses écoles s’ouvrent dans le pays. Les ostéopathes diplômés font des mémoires, des recherches, des voyages pour apprendre toujours un peu plus, la tradition orale est très active dans notre profession…
Ange Castejon, Denis Brookes, Thomas Dummer, Paul Gény, Parnell Bradbury
Paul Gény, ouvre en 1956, à Paris l’Ecole Française d’Ostéopathie. Cette école fut la première en France, et Thomas Dummer y a enseigné avant de devenir directeur de Maidstone en Angleterre. Très tôt, Paul Gény a rencontré des difficultés avec l’ordre des médecins, ce qui l’a conduit à transférer son école a Londres (Apostill numéro 6 ; Paroles d’anciens). Il s’associe avec Thomas Dummer pour créer l’Ecole Européenne d’Ostéopathie, EEO, à Maidstone, ou ESO, European School of Ostéopathy.
Entre 1950 et 1960 apparaissent en France le Syndicat National des Ostéopathes (SNO), L’Association Ostéopathique Internationale (AOI) qui font venir des professeurs anglais pour enseigner certaines techniques, comme Mr Dummer, Mr Brooks. Viennent ensuite des enseignants américains, notamment Messieurs Harold Magoun, Thomas Schooley et Mme Frymann. D’où la naissance en 1969 de l’Association d’Etude et de Recherche sur les Techniques Kinésithérapiques (AERTK), suivie par l’Institut William Garner Sutherland (IWGS) et de l’Andrew Still Académy (ATSA).
L’enseignement de l’ostéopathie en France est lancé. Il se produit alors plus ou moins la même chose que chez nos confrères outre-Atlantique, un tas de petites écoles, de formations s’ouvrent avec souvent trop peu de recul pour rester fidèles à la philosophie ostéopathique.
Les structures européennes et internationales de l’ostéopathie :
Structures Européennes :
L’ostéopathie au parlement Européen :
C’est le 29 mai 1997, grâce au député européen Paul Lannoye, que le parlement Européen adopte la résolution sur le statut des médecines non-conventionnelles. Ce statut de médecine non-conventionnelle existe donc et exprime clairement le fait que l’ostéopathie est une discipline originale et ne pouvant être associée à aucune autre profession préexistante, déjà structurée.
Le 1er octobre 1998, le label Eur.Ost.DO (marque communautaire) est enregistré. Il concerne tous les membres associés de la Fédération Européenne des Ostéopathes (FEO). « Ce titre permettra de reconnaitre en Europe les ostéopathes disposant de critères de formation et d’exercice sécurisant pour le grand public » (commentaire émanant du bureau de Mme Bonino, Commissaire à la direction Générale de la protection des consommateurs auprès de la Commission Européenne).
En Europe, ce titre « Eur.Ost.DO » est accessible à tous les ostéopathes adhérents aux associations membres de la Fédération Européenne des Ostéopathes. Ce logo fait référence à des critères de qualités et d’exercice unique de l’Ostéopathie en Europe.
La commission Européenne instaure le : European Cooperation in the field of science and Technology, pour récolter les travaux scientifiques ayant trait à la médecine non-conventionnelle.
(Source : ROF)
Du Registre Européen des Ostéopathes à la Fédération Européenne des Ostéopathes:
Le Registre Européen des Ostéopathes a été crée à la fin des années 1980 : il est garant de l’éthique, de la déontologie et de la formation. Le 17 avril 1999, lors d’une Assemblée Générale à Bruxelles, ses membres ont décidé à l’unanimité de se transformer en Fédération Européenne des Ostéopathes et d’adopter le sigle FEO.
La Fédération Européenne des Ostéopathes a été essentiellement crée pour représenter les professionnels de chaque pays d’Europe auprès des instances supranationales.
Le rôle de la FEO est d’harmoniser la formation et la pratique de l’ostéopathie en Europe et d’agir sur les différentes institutions européennes pour que chaque état européen reconnaisse la profession d’ostéopathe. Son but est d’uniformiser dans tous les pays de l’Union Européenne, la profession d’ostéopathe DO.
La construction d’une Europe sans frontières dot entraîner une harmonisation du statut des ostéopathes dans les différents pays de l’Union Européenne. La libre circulation des personnes et des services, principe fondamental du traité de Rome, est incompatible avec la situation actuelle.
La profession d’ostéopathe ne peut plus être interdite dans certains pays alors qu’elle est reconnue dans d’autres pays européens et dans le reste du monde (USA, Australie, Nouvelle-Zélande…)
La FEO s’est donné pour but de faire reconnaitre l’exercice de la profession dans tous les pays de l’Union Européenne et du Conseil de l’Europe. Il veut aussi encourager l’harmonisation des formations en ostéopathie dans les différents collèges, universités ou institutions privées. Il soutient également la création d’une Académie Européenne d’Ostéopathie qui devra être indépendante de toute autre structure y compris du FEO.
La FEO s'est engagée à inscrire dans le cadre du mouvement universitaire européen en respectant les propositions de Bologne en ce qui concerne l'enseignement supérieur:
"Pour toutes les professions de santé à haut degré de responsabilité des soins et de consultation primaire, une éducation d'un BAC / minimum un« niveau + 5 années est indispensable ". Actuellement, avec le soutien de la FEO, la Suisse et la Belgique présente déjà un enseignement spécifique d'équivalent à l'ostéopathie BAC / niveau A '+ 6. En France, le groupe de travail sur les décrets d'application recommandée système LMD (BAC + 6) en corrélation avec les propositions de Bologne. La FEO invite tous l'enseignement supérieur européen à s’aligner sur les propositions de Bologne.
Le siège social de la FEO se trouve à Bruxelles. Depuis le 6 décembre 1999, la FEO est membre actif du CEPLIS (Conseil Européen des Professions Libérales). Cette disposition permet aux ostéopathes européens d’accéder aux travaux du conseil Economique et social qui est un organe de l’Union européenne. La FEO réunit en son sein, les associations nationales représentatives des ostéopathes. Par conséquent, un ostéopathe ne peut adhérer individuellement à la FEO, il doit appartenir au registre de son pays, membre de la FEO.
Les Membres Actifs et Correspondants de la FEO :
Le Federal European Register of Osteopaths (FERO):
Le FERO, Federal European Register of Osteopaths, fondé en 1997, est un registre de professionnels européens confirmés et ayant satisfaits à des critères de temps d’étude, de niveau de connaissance et d’efficience, en accord avec les principes défendus par la Fédération Européenne des syndicats des Ostéopathe (FESO) pour une profession indépendante à haut niveau d’étude et de responsabilité.
Pays membres : France, Italie, Portugal, Canada, Finlande, Espagne, Belgique.
Conclusion :
L’ostéopathie est reconnue par le Parlement Européen comme étant une discipline originale parmi les médecines non-conventionnelles.
La profession se structure en créant la FEO dont le but est d’uniformiser la formation et la pratique de l’ostéopathie dans tous les pays de l’Union Européenne.
Mais cet organisme est-il officiel ? Le jour de l’uniformisation de la profession à l’échelle européenne, sera-t-il considéré comme représentative de l’ostéopathie européenne ?
27 Faubourg De Besançon, Montbéliard, Doubs 25200, France
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